« Mesdames, où va le Luxembourg ? »

Table-ronde_FFCEL_24.09.2013

C’est l’intitulé du débat public qui s’est tenu ce 24 septembre, à la Chambre de Commerce, à l’initiative de la Fédération des Femmes Cheffes d’Entreprise du Luxembourg (FFCEL). Une rencontre qui aurait tout aussi bien pu s’appeler
« Mesdames, quels projets avez-vous pour le Grand-Duché ? » puisque l’ambition de ce rendez-vous était d’évoquer le futur du pays vu par des femmes qui ont en commun de s’investir dans les sphères économique et politique luxembourgeoises.

 

(de gauche à droite) Françoise Hetto-Gaasch, Ministre des Classes moyennes, du Tourisme et de l’Égalité des chances, CSV, Educatrice et ancienne Modératrice RTL ; Diane Adehm, CSV, Economiste, Députée ; Tess Burton, LSAP, Commerçante, Conseillère Communale ; Christine Schweich, LSAP, Avocate, Echevine ; Corinne Cahen, DP, Commerçante ; Maggy Nagel, DP, Secrétaire Communale, Bourgmestre ; Carole Dieschbourg, Déi Gréng, Artisan ; Françoise Folmer, Déi Gréng, Architecte

 

Autour de la table, ces représentantes de quatre grands partis (CSV, LSAP, DP et Déi Gréng) ont accepté pendant plus d’1h30 de se soumettre aux questions de la FFCEL et du public venu nombreux.

Le débat, animé par Mme lnès Kurschat du Lëtzebuerger Land, a permis  de mettre en lumière quelques-unes des facettes socio-économiques des différents programmes politiques.

Logement, emploi, éducation, finances publiques, droit de vote des étrangers…. Les principaux dossiers qui animent la campagne électorale des législatives ont bien entendu étaient abordés et débattus. Mais il a également été question de l’implication du monde de l’entreprise dans les décisions politiques. Pour constater notamment que les entrepreneurs ne sont pas suffisamment nombreux à s’engager en politique, au sein de la Chambre par exemple, afin de peser également sur les décisions qui engagent le pays. Manque de temps et de disponibilité (il n’y a pas de « congé politique » pour le privé), nécessité d’afficher une certaine neutralité par rapport à la clientèle. Question de tempérament, peut-être, aussi, dans la mesure où le chef d’entreprise privilégie l’action aux longs débats et interminables négociations que peuvent susciter certains projets. Un mode de fonctionnement qu’il est important, là encore, tout le monde en convient, de faire évoluer pour plus d’efficience.

Cela dit, les relations entre les sphères politique et économique existent et se renforcent. Chacun des partis a souligné son attachement aux associations, clubs de réflexion et autres organisations « professionnelles » qui s’attachent à faire remonter les commentaires et doléances des entrepreneurs, notamment ceux des patrons de PME qui sont en « prise directe » avec les réalités du terrain. Ce débat de la FFCEL s’inscrivait précisément dans cette logique d’échange d’informations.

« Où va le Luxembourg? ». La question reste posée. Mais l’ambition des « Femmes Cheffes d’Entreprise du Luxembourg » est de continuer à se mobiliser pour qu’il aille de… l’avant.

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