Festival du Film Italien de Villerupt 2018 – Président du jury

PRÉSIDENT DU JURY

Réalisateur et scénariste français

 

Lyonnais d’origine, Jean-Pierre Améris suit à l’âge de 18 ans les cours du Conservatoire Libre du Cinéma Français (CLCF) à Paris, puis ceux de l’Institut des Hautes Études Cinématographiques. Après plusieurs courts-métrages, il se lance dans l’écriture de son premier long-métrage : Le Bateau de mariage, une adaptation d’un roman de Michel Besnier. Sorti en 1994, le film est sélectionné au Festival de Berlin.

En 1995 il tourne Les Aveux de l’innocent avec dans les rôles principaux : Bruno Putzulu, Élisabeth Depardieu et Jean-François Sté- venin. Le film est récompensé à la Semaine de la Critique en 1996.

En 2000, il réalise C’est la vie, inspiré du livre La Mort intime de Marie de Hennezel. Le film, qui se déroule dans l’univers des soins palliatifs, associe véritables patients et comédiens (parmi lesquels Jacques Dutronc, Sandrine Bonnaire et Emmanuelle Riva). En 2003, Jean-Pierre Améris adapte Poids léger, d’après un roman d’Olivier Adam, avec Nicolas Duvauchelle, Bernard Campan et Sophie Quinton, sélectionné à Un Certain Regard en 2004.

En 2005, il signe Je m’appelle Élisabeth, avec Alba-Gaia Bellugi, Stéphane Freiss et Maria de Medeiros, inspiré du roman d’Anne Wia- zemsky, puis collabore avec la télévision notamment pour Maman est folle, l’histoire d’une mère au foyer (jouée par Isabelle Carré) devenant bénévole auprès des migrants de Calais.

En 2009, le réalisateur se lance dans sa première comédie, Les Émotifs anonymes. Traitant de la timidité, le film est interprété par Benoît Poelvoorde et Isabelle Carré. Il reçoit le Magritte du Meilleur Film Étranger.

En 2010, il adapte – pour France 2 – le roman d’Émile Zola La Joie de vivre (avec Anaïs Demoustier, Swann Arlaud, Marianne Basler et Jean-François Balmer), puis en 2012 L’Homme qui rit – d’après Victor Hugo – avec Marc-André Grondin, Gérard Depardieu, Emma- nuelle Seigner et Christa Théret. Le film est présenté en clôture du Festival de Venise 2012.

En 2013, il tourne Marie Heurtin, inspiré de l’histoire vraie d’une jeune fille née sourde et aveugle à laquelle une religieuse apprend à communiquer. Le film, interprété par Ariana Rivoire, Isabelle Carré et Brigitte Catillon, est tourné en partie en langue des signes. Retour ensuite à la comédie en 2014 avec Une Famille à louer pour lequel il retrouve Benoît Poelvoorde aux côtés de Virginie Efira, Édith Scob et François Morel.

En 2017, Jean-Pierre Améris réalise Je vais mieux, adapté du roman de David Foenkinos, avec Éric Elmosnino, Ary Abittan et Alice Pol, puis en 2018, Illettré – fiction sur l’illettrisme avec Kévin Azaïs, Sabrina Ouazani et Annie Cordy – diffusé sur France 3.

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